Actualités de l'IPR et du Master recherche Histoire des mondes contemporains et des relations internationales
-
Fermeture de l'Institut Pierre Renouvin la semaine du 10 novembre 2025
L'Institut Pierre Renouvin et sa bibliothèque seront fermés au public :
- la journée du mercredi 12 novembre 2025 ;
- la matinée du jeudi 13 novembre 2025 ;
- la matinée du vendredi 14 novembre 2025.
Ils seront donc ouverts ;
- le jeudi 13 novembre 2025 de 14h à 17h ;
- le vendredi 14 novembre 2025 de 14h à 17h.
-
Journée d'études des doctorants de l'UMR SIRICE - le 26 novembre 2025

Le point de départ du dernier ouvrage de l’historien Paul Bertrand - Forger le faux. Les usages de l’écrit au Moyen Âge (Seuil, 2025) - est le constat « d’une corrélation, ou du moins d’un lien, entre la révolution de l’écrit du XIIe et [celle] du XXIe siècle », révolution qui a entraîné dans les deux cas un essor des falsifications. Concernant le troisième millénaire, cette accélération a franchi une étape supplémentaire depuis la pandémie de covid-19 en 2020. Un retour historique nous apparaît donc nécessaire concernant notre époque contemporaine, afin d’analyser la prolifération des faux aux XIXe et XXe siècles, marqués par l’essor de nouvelles techniques de médiatisation. Plus qu’un examen théorique, nous invitons à l’étude des processus concrets et matériels qui conduisent à l’élaboration de faux.
La falsification est l’acte de modifier délibérément quelque chose dans le but de tromper, ce qui s’apparente à un truquage ou à une supercherie. La modification peut être une altération ou une dénaturation, par exemple une idée, un texte ou encore une identité. Le faux constitue le résultat de la falsification. Dans l’introduction de leur ouvrage Faux et usage de faux, Philippe Blaudeau et Véronique Sarrazin soulignent la validité de cette définition dans de nombreuses langues, qu’il s’agisse de l’anglais avec les termes forgery ou falsification, ou de l’allemand Fälschung qui désigne la contrefaçon. Tous ces termes viennent du latin fabrica, qui signifie l’atelier.
Dans de nombreuses disciplines, la falsification est un objet d’étude récurrent, en particulier en sociologie, en droit et en histoire de l’art. En histoire, ce thème a été principalement étudié par les historiens modernistes, à la suite d’Anthony Grafton et de l’ouvrage collectif d’Olivier Poncet Juger le faux (Moyen Âge - Temps modernes), et médiévistes, notamment dans le cadre de deux récentes publications. En histoire contemporaine, il s’agit moins souvent d’un objet d’étude en soi, même si quelques travaux collectifs ont été publiés, notamment un numéro de la revue Extrême-Orient Extrême-Occident dirigé par Emmanuel Poisson, que d’un angle d’analyse, utilisé par exemple pour proposer une relecture de l’apparition d’un nouveau régime de vérité pendant la Grande Guerre ou encore la Russie de Vladimir Poutine et sa politique extérieure. Il n’y a pas de synthèse en histoire contemporaine sur la falsification.
La journée d’étude « Falsifications » invite donc à étudier ce phénomène à l’époque contemporaine, toutes aires géographiques confondues. Constatant l’actualité de cette thématique pour la période contemporaine, nous invitons les contributrices et les contributeurs à se centrer sur l’histoire contemporaine et à s’interroger sur les conditions, les causes et les conséquences de la production des faux.
- Axe 1 : Fabriques du faux
- Axe 2 : Finalités de la falsification, de l’individu aux régimes politiques
- Axe 3 : D’une simple supercherie à la transformation de la société : les multiples conséquences de la falsification
Comité scientifique : Alya Aglan (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Olivier Dard (Sorbonne Université), Hélène Harter (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Christina Wu (Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Comité d’organisation : Adeline Afonso (Sorbonne Université), Laure Bouglé-Bal dit Sollier (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Charlène Fudaly (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Elisa Steier (Sorbonne Université) et Paul-Antoine Tugayé (Sorbonne Université)
Plus d'informations sur le site de l'UMR SIRICE : https://www.sirice.eu/agenda/journee-d-etudes-des-doctorants-de-l-umr-sirice-falsifications
-
Rentrée universitaire 2025 - Master Histoire des mondes contemporains et des relations internationales (2025-2026)
Les enseignements du Master Histoire des mondes contemporains et des relations internationales (M1 et M2) pour l'année universitaire 2025-2026 débuteront la semaine du 15 septembre 2025 (cf. calendrier universitaire) .
Plus d'informations sur https://ipr.pantheonsorbonne.fr/master-recherche-histoire-mondes-contemporains-et-relations-internationales
-
L'Institut Pierre Pierre Renouvin - Informations pratiques
L'Institut Pierre Renouvin est ouvert au public en Sorbonne (escalier L, premier étage) les jours et horaires suivants :
- le mercredi de 9h30 à 12h30, puis de 14h à 17h (salle F-604) ;
- le jeudi de 9h30 à 12h30, puis de 14h à 17h (salle F-605) ;
- le vendredi de 9h30 à 12h30, puis de 14h à 17h (salle F-604).
Un fonds documentaire unique en histoire contemporaine des mondes étrangers et des relations internationales est mis à la disposition des étudiants et enseignants-chercheurs. Les ouvrages sont empruntables et les travaux de recherche (mémoires, thèses et dossiers d'HDR) consultables sur place.
Le catalogue est consultable en ligne : https://yuka.univ-paris1.fr
Pour plus d'informations, prière de contacter M. Stéphane GUILLEREZ, responsable administratif de l'Institut Pierre Renouvin via secretariat.ipr@univ-paris1.fr
-
Dispositifs de lutte contre le harcèlement à l'Université Paris 1
Le dispositif de signalement unique concerne tout personnel ou tout étudiant – victime ou témoin – d’une situation de violences sexistes ou sexuelles, de harcèlement, de discrimination, d’agression ou d’un comportement occasionnant un risque psychosocial, intervenant dans le cadre professionnel ou universitaire.
Ce dispositif s’inscrit dans la politique de prévention de l’université et vise à :
- éviter la survenance de telles situations ;
- permettre une intervention de l’établissement dans les meilleurs délais afin de ne pas laisser perdurer, voire s’aggraver une de ces situations ;
- offrir au besoin une prise en charge de la souffrance occasionnée.
Plus d'informations via https://www.pantheonsorbonne.fr/universite/engagements/dispositif-de-signalement
Présentation de l'IPR
Fondé en 1984 par le Professeur René Girault, l'Institut Pierre Renouvin (IPR) fédère les centres de recherches en histoire des relations internationales et des mondes étrangers de l'Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Ils sont intégrés au sein de l'UMR Sirice (Sorbonne - Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe - http://sirice.eu/).
L'IPR est également le cadre du Master recherche Histoire contemporaine des Relations internationales et des Mondes étrangers : Amériques, Asies, Europes. Celui-ci propose également un parcours original sur les Guerres et sociétés à l'époque contemporaine (GPS).
La directrice de l'Institut Pierre Renouvin est le Professeur Alya Aglan. Le directeur du Master est le Professeur Paul Gradvohl.
Le secrétariat de l'Institut Pierre Renouvin est assuré par Stéphane Guillerez en salles F-604 et F-605 (Sorbonne) les mercredis, jeudis et vendredis de 9h30 à 12h30, puis de 14h00 à 17h00. Il est joignable via le courriel secretariat.ipr@univ-paris1.fr ou par téléphone au 01 40 46 27 90.
Sorbonne
17, rue de la Sorbonne 75005 ParisSecrétariat et bibliothèque de l'Institut Pierre Renouvin - ouverts les mercredi, jeudi et vendredi
Salles F-604 et F-605 (Sorbonne - escalier L, premier étage) de 9h30 à 12h30 - 14h à 17h